Malgré la pandémie et la crise économique engendrée par la crise économique, le marché immobilier se porte bien en France. D’ailleurs, la pierre a toujours séduit les Français et c’est un fait qui n’est pas près de changer. Toutefois, sachez qu’il existe plusieurs manières de se lancer dans l’immobilier et l’une d’elles est l’achat en viager. C’est peut-être une solution adaptée à votre situation mais pour vous en assurer, lisez ce qui suit pour en savoir davantage.
En quoi consiste l’achat en viager ?
Ce qui diffère l’achat en viager de toute autre transaction immobilière, c’est que l’acheteur n’a pas à s’acquitter en totalité du montant du bien en une seule fois. L’acquéreur va alors verser une rente au propriétaire du bien jusqu’au décès de celui-ci. L’achat en viager est donc une solution intéressante pour ceux qui ont peu de moyens financiers alors qu’ils souhaitent acheter un bien immobilier. Si le propriétaire n’occupe pas les lieux, vous pouvez y habiter directement. C’est comme si vous payez un loyer chaque mois mais à la fin, le bien vous revient. Cependant, si le propriétaire occupe le logement ou s’il le met en location, vous ne pourrez en prendre possession que lorsque le propriétaire décède.
Ce que dit la loi sur l’achat en viager
Pour éviter tout abus, la loi encadre l’achat en viager et stipule qu’une telle transaction n’est possible que si la mort du propriétaire est imprévisible. Autrement dit, rien ne doit indiquer que le décès de celui-ci est imminent, peut-être parce qu’il est atteint d’une maladie grave. Selon la loi, si la mort du propriétaire survient dans les 20 jours après la signature de l’acte de vente, cette dernière peut être annulée car alors, la mort était prévisible. À rappeler que l’achat ne consiste pas uniquement à verser une rente régulièrement mais à payer une partie du prix du bien à la signature du contrat.